Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a beaucoup parlé de politiques de réarmement de notre pays. Mais l'engagement d'une loi sur le grand âge n'a pas été cité, tout comme les enjeux du handicap. Gabriel Attal a cependant annoncé des évolutions importantes sur le RSA et l'allocation de solidarité spécifique (ASS).
« Notre société est en proie au doute ». Face à ce constat, le Premier ministre Gabriel Attal a décliné, dans son discours de politique générale, ce 30 janvier à l'Assemblée nationale, la volonté de réarmer la France. De nombreux domaines comme les services publics, l'éducation, la santé, l'agriculture ou encore l'écologie ont été énoncés sur un ton offensif, répondant au triptyque « désmicardiser, déverrouiller, débureaucratiser ».
Loi Grand âge pas évoquée
Pendant une heure vingt, le Premier ministre a souhaité montrer que son gouvernement – dont la composition devrait être complétée dans les prochains jours – était à l'action sur les grandes préoccupations de la société. La question de la transition démographique, et le vieillissement de la population, ont pourtant été esquivés.
Il a simplement prononcé cette phrase : « Nous continuerons à bâtir une société où chacun peut vieillir dignement, comme il l'entend, en facilitant le maintien à domicile de ceux qui le souhaitent et en améliorant le quotidien en Ehpad. Le défi humain et financier est immense ; nous avancerons ensemble ».