Pendant dix-huit mois, la photographe Anaïs Oudart a réalisé le portrait de jeunes femmes volontaires sorties depuis peu de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Elle a souhaité témoigner des situations de rupture vécues par ces filles. Un travail récompensé par le prix Caritas de la photographie sociale, et actuellement exposé.
Un jour de l'automne 2021, la photographe Anaïs Oudart lit un article du Media social : « Avoir 20 ans… et zéro famille en 2021 ». Elle prend conscience de l'importance, dans la construction d'une vie d'adulte, de l'isolement, souvent lié à une rupture familiale.
Photographe depuis quinze ans, venue du monde de la photo de mode, Anaïs a déjà vécu une aventure humaine très forte en photographiant des femmes victimes des viols de guerre en République démocratique du Congo. Elle se lance cette fois dans un nouveau défi en photographiant des jeunes femmes vivant en France, ayant eu des parcours chaotiques, voire violents.