Alors que les modalités opérationnelles de la loi pour le plein emploi sont en discussion, sept réseaux représentatifs des structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) – dont Emmaüs, Coorace et Chantier école – alertent, dans une tribune publiée notamment sur le site de la FAS, sur les « graves menaces » qui pèsent sur le secteur.
En effet, « en 2024, les SIAE voient leurs aides au poste désindexées des revalorisations du Smic et ne peuvent plus faire appel aux fonds d’investissement spécifiques » – à savoir, le fonds de développement de l'inclusion (FDI). Ce, « dans un contexte inflationniste qui pèse lourdement sur leurs budgets ».
Par ailleurs, le projet de nouvelle feuille de route pour l'IAE appelle « à faire mieux à moyens constants », relèvent les réseaux.
Les structures font donc face à des injonctions des pouvoirs publics « parfois contradictoires » (renforcer les accompagnements, recruter des personnes de plus en plus éloignées de l’emploi tout en en développant une part marchande d’auto-financement croissante...), mais avec « de moins en moins de fonds ».
Dans ce contexte, les sept réseaux formulent plusieurs demandes, dont l'attribution de moyens financiers supplémentaires. Ils souhaitent également une « clarification » du rôle des SIAE dans la mise en œuvre des politiques publiques à l'échelle nationale et locale.
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