Dans l'attente des évolutions portées par le projet de loi « pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration », dont l'examen en séance publique au Sénat débute le 28 mars, les priorités pour 2023 de la politique d'intégration des étrangers arrivant en France sont détaillées dans une instruction du ministère de l'Intérieur datée du 8 février 2023 et publiée le 10 mars.
Il est ainsi demandé aux préfets de se « mobiliser personnellement pour favoriser l'ensemble des dispositifs qui visent à garantir la réussite des parcours d'intégration des étrangers en situation régulière sur [leur] territoire, dont les personnes réfugiées » (programme Agir…).
La maîtrise du français étant une « condition essentielle » pour s'intégrer et « accéder rapidement à l'emploi », les préfets doivent ainsi soutenir une offre de formation linguistique complémentaire de celle du contrat d'intégration républicaine (CIR), « en adéquation avec le contexte local et les besoins des publics (adaptation des rythmes de formation, renforcement de certaines compétences linguistiques, garde d'enfants pour éviter l'absentéisme) ».
Par ailleurs, ils doivent amplifier la démarche de contractualisation avec les collectivités locales, dont les compétences sont complémentaires des dispositifs de l'État, dans le cadre des « contrats territoriaux d'accueil et d'intégration ».
À lire également :