« Nous avons énormément de travail pour rattraper le temps perdu à cause de la dissolution », a déclaré la députée socialiste Isabelle Santiago après avoir été reconduite en tant que rapporteure de la commission d'enquête sur les dysfonctionnements de l'aide sociale à l'enfance (ASE), ce jeudi 31 octobre.
« Je détaillerai dans les prochains jours mes priorités pour les auditions à venir avec, en particulier, la volonté d’apporter une réponse immédiate aux difficultés rencontrées par les pouponnières », écrit-elle. En mai dernier, Isabelle Santiago avait transmis un plan d'urgence à Sarah El Haïry alors ministre déléguée à l’Enfance, « après avoir pu constater la détresse des nourrissons accueillis dans ces structures ». Cette demande « reste pleinement d'actualité. »
La rapporteure envisage d'organiser environ une soixantaine d'auditions, les premières débutant la semaine du 12 novembre. La commission, qui a été relancée le 9 octobre, devra clôturer ses travaux six mois plus tard, le 8 avril.
Composée d'une trentaine de députés, la commission d'enquête compte en son sein plusieurs travailleurs sociaux, de Christine Le Nabour (Renaissance) à Marianne Maximi (La France insoumise) en passant par Géraldine Grangier (Rassemblement national).
Laure Miller (Renaissance) a été de nouveau désignée présidente de la commission. « Je mènerai cette mission avec équilibre pour qu’elle soit au service des enfants et des acteurs du secteur, à l’écoute des interpellations, mais à l’abri des pressions ! », écrit-elle sur X.
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