« En 2023, je vous donne cinq grands rendez-vous pour construire ensemble une société plus juste et plus solidaire. » Dans des vœux diffusés le 5 janvier sur les réseaux sociaux, le ministre des Solidarités détaille une partie de son agenda « social » des prochains mois.
« Dans quelques semaines » doit ainsi être signé le Pacte des solidarités, qui succédera à la Stratégie de lutte contre la pauvreté. Son volet « extrêmement important » de la solidarité à la source devra permettre de simplifier l'accès aux prestations, mais aussi « de rendre la reprise du travail beaucoup plus attractive », vante Jean-Christophe Combe.
« Dans quelques semaines » également, se tiendra la Conférence nationale du handicap, qui fixera « des objectifs ambitieux, en matière d'emploi, en matière d'école ou encore d'accès aux droits ».
Troisièmement, pour les métiers du soin et du lien, il s'agira de « mettre en œuvre un plan d'actions complet avec les fédérations » en matière de formations, de parcours, de qualité de vie au travail ou de communication. D'ores et déjà, « nous avons augmenté les salaires comme aucun gouvernement avant nous », souligne le ministre.
Le quatrième rendez-vous est celui de « l'atterrissage » du CNR « petite enfance », dans l'objectif d'un « service public » de l'accueil, qui évitera aux parents de « renoncer parfois à un emploi ».
La « société du bien vieillir » constitue le cinquième temps de cette nouvelle année, avec la construction d'une feuille de route « opérationnelle » attendue du CNR impliqué.
« La solidarité n'est pas une charge », conclut le ministre, mais « un investissement productif » : « La solidarité, c'est bon pour l'emploi, c'est bon pour l'économie, c'est bon pour l'environnement, c'est bon pour la cohésion de notre nation».
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