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Brève21 février 2024
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Julie Marty Pichon signe un plaidoyer contre la marchandisation des crèches

Les politiques néolibérales n'ont « que des conséquences néfastes pour le travail social » : la conviction est développée dès les premières pages de J'ai mal à ma crèche, que vient de signer Julie Marty Pichon, la co-présidente de la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (Fneje).

Car selon cette « EJE » militante du collectif « Pas de bébé à la consigne », la marchandisation du secteur, entamée en 2003, a conduit à de la souffrance au travail, à une pénurie de professionnelles, ainsi qu'à une mise en danger des tout-petits. Par conséquent, comme dans les Ehpad et les autres établissements médico-sociaux, « le travail social n'a pas à être marchandisé », soutient Julie Marty-Pichon, qui appelle à « exclure des modes d'accueil de la petite enfance les entreprises privées à but lucratif ».

Ce livre engagé n'en est pas moins pédagogique, et pourra éclairer les autres intervenants sociaux désireux de découvrir les différents modes d'accueil de la petite enfance, leurs personnels, ainsi que leurs modes de financement.

De quoi instruire, au passage, la commission d'enquête constituée en 2023 à l'Assemblée nationale, « sur le modèle économique des crèches et sur la qualité de l'accueil des jeunes enfants », qui a pu auditionner Julie Marty Pichon le 7 février.

J'ai mal à ma crèche. Ce que vous devez savoir sur l'accueil des bébés en France. Julie Marty Pichon, éditions Eyrolles, 192 pages, janvier 2024.

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