« L'AD-PA accueille favorablement le dernier rapport de la Cour des comptes, qui préconise une approche plus sélective et ciblée pour les contrôles des établissements [pour] personnes âgées », indique l'Association des directeurs au service des personnes âgées dans un communiqué du 16 avril.
Elle partage l'analyse des magistrats financiers selon lesquels les contrôles exhaustifs et administratifs « ne permettent que rarement d'identifier les situations de maltraitance ou de déficience d’accompagnement ». L'AD-PA appelle donc les pouvoirs publics à « adopter une méthode plus sélective, basée sur des critères objectifs et des signalements précis, afin de mieux cibler les établissements nécessitant une attention particulière ».
L'association affiche par ailleurs son soutien aux recommandations visant à renforcer la coopération entre les différentes administrations et à améliorer la circulation de l'information, « afin de disposer d'une vision plus complète des signaux faibles et d'agir de manière préventive ».
De façon plus générale, elle appelle les pouvoirs publics à mettre en œuvre des « mesures concrètes » pour améliorer la qualité d’accompagnement des personnes âgées – aussi bien à domicile qu'en établissement –, ainsi que les conditions de travail (mise en place du ratio minimal de professionnels par exemple).
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