Dans un courrier du 27 avril adressé à Dominique Bussereau, le président de l'Assemblée des départements de France (ADF), les quatre fédérations de la branche associative de l'aide à domicile - Adedom (ex-Adessadomicile), FNAAFP-CSF, UNA et UNADMR - souhaitent attirer son attention sur la problématique des dotations des services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) pendant la période d’urgence sanitaire.
Les ordonnances des 25 mars 2020 et 15 avril 2020 prévoient de soutenir certains Saad en maintenant les dotations prévues dans les budgets prévisionnels en cas de baisse d'activité. Les fédérations gestionnaires jugent « important que ces dotations puissent être versées à tous les services intervenant à domicile, qu’ils soient tarifés ou non, leur permettant ainsi de continuer leurs activités auprès des publics fragiles, y compris à distance, réservant l’usage de l’activité partielle aux interventions auprès des publics ne relevant pas de vos dotations », écrivent-elles au patron de l'ADF.
D'autant qu'il sera nécessaire de compenser aussi la baisse de participation financière des familles liée aux interventions non réalisées en présentiel (plusieurs départements ont déjà fait le choix de verser une dotation couvrant également ces participations).
Elles insistent pour que les dotations soient maintenues, non seulement pour les Saad intervenant auprès des personnes âgées et handicapées, mais également pour ceux intervenant au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) auprès des familles en difficulté.
À lire également :