Présentée par deux groupes de la majorité (Renaissance et Horizons), la proposition de loi « Bien vieillir » avait commencé à être examinée par l'Assemblée nationale en avril. Elle avait évolué de façon importante lors de ces débats. Sur proposition de députés de diverses sensibilités, un amendement avait même été voté prévoyant l'instauration d'une loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge.
Les trois jours de discussion n'avaient pas suffi pour venir à bout de cette proposition de loi enrichie par des amendements gouvernementaux. La majorité avait cependant promis que l'examen de ce texte interviendrait avant la fin de la session parlementaire. In extremis, celui-ci avait été programmé les deux derniers jours du travail parlementaire cet été, samedi 22 et… dimanche 23 juillet.
Finalement, la nécessité d'examiner un texte sur « l'accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés lors des violences urbaines » a chamboulé le calendrier parlementaire et entraîné le retrait de la PPL de l'ordre du jour. S'agit-il vraiment d'un report ou d'un enterrement dans la mesure où la session d'automne est traditionnellement très encombrée par les débats budgétaires ?
En tout cas, cette décision a suscité le courroux du socialiste Jérôme Guedj, très engagé sur les enjeux du vieillissement.
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