Le Cercle Vulnérabilités et société s'est emparé de la question de la présence des personnes souffrant de maladies neuro-évolutives (maladie d’Alzheimer en particulier) dans l'habitat partagé. Avec cette interrogation : « Comment et à quelles conditions l’habitat partagé peut-il occuper le rôle d’éclaireur, voire d’ambassadeur, de l’évolution des parcours concernés ? »
Le Cercle dégage plusieurs leviers d'action permettant de mieux prendre en compte ce type de pathologie. Avec une conviction : « La colocation permet de lutter contre la perte de lien social tout en contribuant à la prévention de la perte d’autonomie dans le cadre d’un logement ordinaire donc rassurant et stimulant. »
Il formule plusieurs propositions, comme la création de cellules de coordination « pouvant faciliter l’implication des familles dans le montage et la gestion des opérations ». Le Cercle suggère par ailleurs de faire jouer aux services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) un rôle de coordination territoriale pour contribuer au développement de l'habitat partagé. Parmi ses autres idées : permettre à l'habitat partagé d'accueillir des courts séjours ou du répit et rédiger une charte d'engagement et de bonnes pratiques pour tout le secteur.
Il conclut son rapport par des propositions qui pourraient permettre de faire changer d'échelle l'habitat partagé. Il est notamment demandé de faire évoluer l'aide à la vie partagée (AVP) et d'accorder « des plans d'aide plus généreux pour les publics très dépendants ».
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