Les menaces politiques subies par le maire de Saint-Brévin-les-Pins ébranlent les opérateurs de centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), qui parvenaient, jusqu'ici, à apaiser les craintes exprimées par de simples riverains.
Cette fois la situation est « extrêmement grave ». C’est par ces mots que trente organisations commentent la démission demandée le 9 mai par Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), à la suite des « menaces et violences de l’extrême droite qui l’ont visé personnellement ».
Incendie criminel
De la Fédération des acteurs de la solidarité au Gisti, en passant par Aurore, la Cimade ou l'Uniopss, les signataires apportent un « soutien sans faille » à cet élu local, dont la maison a été visée par un incendie criminel le 22 mars. L’attaque était survenue alors que se succédaient des manifestations, notamment à l’appel du parti d’Eric Zemmour, Reconquête, contre un projet de centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) dans cette commune.