À Marseille, à l'occasion du conseil national de l'Unccas, Luc Carvounas a annoncé son intention d'établir davantage de relations avec les ministres. Son ambition ? Que les CCAS soient "les ingénieurs du social", et non "les pompiers de la précarité".
Le conseil national de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) s'est réuni à Marseille, le 16 septembre, pour permettre aux élus d'échanger sur les questions d'inclusion numérique, de lutte contre les inégalités et de pouvoir d'achat. En ouverture, le président de l'Unccas, Luc Carvounas, a notamment souligné sa volonté de développer les relations avec le gouvernement, qui semble éprouver des difficultés pour « bien comprendre » ce qui se passe dans les territoires.
Hiatus
« Il y a une forme de hiatus entre l'expression gouvernementale et l'expression de nos politiques locales », déplore Luc Carvounas. Par exemple, la pauvreté ne figure pas parmi les cinq priorités dégagées lors du Conseil national de la refondation (CNR) – emploi, école, santé, bien vieillir et transition écologique –, auquel l'Unccas n'a d'ailleurs pas été conviée. « Considérons que c'est transversal », accorde-t-il.