Lettres ouvertes, pétitions, motions, courriers aux élus, conférences de presse, campagne sur les réseaux sociaux... À l'approche de la conférence sur les métiers prévue le 18 février à Matignon, le réseau Uniopss-Uriopss se mobilise à nouveau toute cette semaine pour interpeller les pouvoirs publics sur les tensions en matière de ressources humaines dans le secteur social et médico-social.
Des mobilisations interassociations sont ainsi menées en Ile-de-France, Pays de la Loire ou Auvergne-Rhône-Alpes.
L'Uniopss, qui a demandé à être reçue par le Premier ministre, rappelle que ces tensions « touchent tous les secteurs » et « mettent en danger la continuité et la qualité de l'accompagnement des personnes fragiles et vulnérables ». Elle réclame donc de revaloriser à hauteur de 183 euros mensuels les métiers du social et du médico-social et d'engager « une vaste stratégie de (...) promotion » de ces professions.
Pour Nexem et la Fehap qui soutiennent cette mobilisation, la conférence des métiers a « une obligation de résultat ». Cela suppose, selon elles, que tous les métiers soient pris en considération, que soient adoptées des mesures concrètes « pour que le secteur trouve un équilibre lui permettant de répondre aux besoins croissants de soins et d'accompagnement » et que l'État accompagne le mouvement de structuration du secteur à travers une convention collective unique étendue.