Alors qu’aucun secrétaire d’État aux personnes âgées et handicapées n’a encore été nommé, le président du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie liste ses motifs d'inquiétudes. Une absence de pilote qui n’empêche pas la caisse d’avancer sur plusieurs priorités détaillées par sa directrice le 6 février.
« Les ministres passent et les problèmes demeurent », soupire Jean-René Lecerf, président du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), devant à la presse, ce 6 février.
Alors qu’aucun secrétaire d’État ou ministre délégué en charge des politiques de l’autonomie n’a encore été nommé, il ne cache pas sa lassitude face aux remaniements successifs et l’enlisement des chantiers.
« En moins de deux ans de présidence, j’ai eu quatre interlocuteurs, sans compter Damien Abad qui n’est resté qu’un mois. Il faudrait que ça s’arrête », poursuit-il.
Enjeux majeurs
Car les enjeux restent majeurs pour faire face au défi démographique, au premier rang desquels l’attractivité des métiers du grand âge. Et le président de la CNSA de lister les problèmes encore criants : salaires trop bas dans l’aide à domicile, « absence de gestion des carrières », explosion des troubles musculosquelettiques chez les professionnels, etc.