« Mettre en lumière tous les manquements » des « politiques de protection de l'enfance » : tel est le but que se fixe la députée socialiste Isabelle Santiago, pour cette commission d'enquête qu'elle a pu lancer le 30 avril, et qui l'a officiellement désignée comme rapporteure avec Laure Miller (Renaissance) pour présidente.
Transpartisane et composée de 30 députés, la commission d'enquête compte en son sein plusieurs travailleurs sociaux, d'Ingrid Dordain (Renaissance) à Marianne Maximi (La France insoumise) en passant par Géraldine Grangier (Rassemblement national).
« Il ne s'agit pas d'aboutir à un énième rapport », prévient Isabelle Santiago dans un communiqué. « Les recommandations de cette commission sur les réponses législatives, réglementaires et budgétaires devront constituer un véritable plan d'urgence » pour l'aide sociale à l'enfance (ASE), espère-t-elle. « Nous n'avons plus de temps à perdre : le gouvernement doit être prêt à réagir immédiatement une fois nos travaux achevés ! »
Constitué en mars pour pouvoir contribuer à cette commission d'enquête, le « Comité de vigilance des enfants placés » y voit une « étape décisive » dans son combat pour « obtenir justice et réparation pour les enfants placés d'hier et d'aujourd'hui ». Il appelle à un premier grand rassemblement le 7 mai, à Paris, avec un « moment solennel dédié à la mémoire des enfants décédés alors qu'ils étaient placés ».
À lire également :