Elle avait été lancée à la suite des émeutes de l'été 2023, par l'ancienne ministre des Familles Aurore Bergé – qui avait aussitôt plaidé pour des « travaux d'intérêt général pour les parents défaillants », déclenchant les critiques, notamment, de la Cnape.
Quatre mois après, sa successeure Sarah El Haïry annonce la réinstallation de cette commission, intitulée « pour nos enfants et nos adolescents : soutenir la parentalité », « dans l’objectif de mieux accompagner les parents dans leur rôle de premier éducateur de leur enfant ».
« De nombreuses ressources et lieux existent pour soutenir et accompagner les parents mais restent peu connus », relève son ministère chargé des Familles. Il s'agit de rendre « ces différents dispositifs plus lisibles et visibles, ainsi que plus sécurisés s’agissant des compétences des intervenants ».
Toujours co-présidée par le psychiatre Serge Hefez et la consultante Hélène Roques, composée de 16 membres et 4 associés, la commission « devra remettre son rapport au mois de décembre, un rapport d’étape étant attendu à l’été, et proposer la mise en place d’actions innovantes aux parents ».
Après le faux départ de décembre dernier, la Cnape voit là un « recentrage rassurant » et se réjouit de l'attention ainsi portée aux dispositifs de « protection maternelle et infantile, visites à domicile, intervention sociale et familiale, médiation familiale, accompagnement en économie sociale et familiale » qui sont déployés par ses adhérents.
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