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Brève19 octobre 2023
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La Défenseure des droits s'alarme d'un logement social peu accessible aux plus pauvres

Dans le cadre de la journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, la Défenseure des droits a rendu publique une étude réalisée par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) sur l'accès des plus pauvres au logement social. Et le 19 octobre, un colloque était organisé sur le thème « Précarité et pauvreté : l'enjeu de l'accès aux droits ».

La conclusion de l'étude de l'OFCE est sans appel : « Quel que  soit le niveau de tension locale et les autres caractéristiques des ménages, lorsqu’ils ne sont pas prioritaires, les ménages à faibles ressources sont pénalisés dans le système d’attribution par rapport aux ménages plus riches (ou moins pauvres) ». Très concrètement, les ménages déclarant moins de 500 euros par mois par unité de consommation rencontrent plus de difficultés que les autres à accéder au parc social.

Réagissant à cette étude, Claire Hédon rappelle que la loi prévoit, en 2024, la généralisation de la cotation de la demande de logement social. La Défenseure des droits demande aux acteurs du logement de « vérifier que leur dispositif de cotation prend effectivement en compte les demandeurs les plus pauvres. » Et il faut également s'assurer, réclame Claire Hédon, que les bailleurs aient bien recours au « prêt locatif aidé d'intégration » (PLAI) pour intégrer les locataires les plus précaires.

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