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Interview18 juin 2024
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"La désinstitutionnalisation des structures handicap est un impensé"

Élu pour la première fois député en 2022, Sébastien Peytavie est le candidat du Nouveau Front populaire dans la 4e circonscription de Dordogne aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Handicapé moteur, il veut continuer à se battre pour le remboursement intégral de tous les fauteuils roulants.

Premier député en fauteuil à siéger au Palais Bourbon, Sébastien Peytavie a été élu en juin 2022 sous l'étiquette Nupes. Membre du parti Génération·s, fondé par Benoît Hamon, il siégeait au sein du groupe Écologiste et à la commission des affaires sociales. Il était co-président du groupe d’études « Handicap et inclusion » à l'Assemblée nationale.

Pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, il a été investi par le Nouveau Front populaire, qui rassemble Les Écologistes-EELV, La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF) et le Parti socialiste (PS).

Quel bilan dressez-vous de vos deux années à l'Assemblée nationale, en particulier sur les sujets sociaux ?

Sébastien Peytavie La lutte contre la réforme des retraites a été mon premier grand combat. Ensuite, j’ai mené de nombreuses batailles sur la question du « bien vieillir ». En commission des affaires sociales, nous avons engagé des travaux sur la sortie du « modèle Ehpad » et sur les métiers du lien et du soin.