La Fédération des acteurs de la solidarité a conclu son congrès par deux journées de rencontres à Rennes, les 15 et 16 juin (la première partie du congrès avait eu lieu en distanciel en janvier dernier). En interne, la FAS adapte son fonctionnement en passant, sur la question de la participation, de la théorie à la pratique : Lou-Jayne Hamida, porte-parole des personnes accompagnées, a ainsi été élue vice-présidente de l'organisation. À noter également que Karim Zarkout, représentant des travailleurs sociaux, intègre le bureau de la FAS.
La Fédération a exprimé ses revendications pour endiguer l'enracinement de la pauvreté qu'elle constate à la ville comme à la campagne. Elle demande l’augmentation de 10 % des minima sociaux et continue de refuser toute contrepartie obligatoire au RSA. La FAS réaffirme sa demande d'une généralisation des revalorisations salariales à l'ensemble des intervenants sociaux.
À plus long terme, l'organisation présidée par Pascal Brice demande l'adoption d'une loi de programmation « de la rue, à l’hébergement au logement » qui doit s'accompagner d'une relance du logement social. Par ailleurs, elle réaffirme la nécessité d'un « financement pour un accompagnement social à hauteur des besoins ».
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