Le 17 octobre, la Fehap organisait une journée d’échanges sur les services à domicile. L’occasion de présenter sa feuille de route 2019-2022 et d’anticiper les changements à engager dès maintenant pour ce secteur.

« Les services à domicile de demain existent déjà ». L’intitulé de la journée organisée par la Fehap (Fédération des établissements privés hospitaliers et d'aide à la personne), le 17 octobre, avait le mérite de donner l’état d’esprit de la fédération sur cette question : sans attendre la réforme du Grand âge, les Saad et les Ssiad (services d'aide et d'accompagnement à domicile et services de soins infirmiers à domicile) doivent s’organiser pour s’imposer comme un interlocuteur incontournable dans la transformation du système de santé. Une perspective au cœur de la feuille de route des services d’aide et de soins à domicile 2019-2022 que l’organisation a rendue publique à cette occasion.

Valoriser les services

À partir d’un état des lieux des forces et des faiblesses du secteur, le document formule une série de propositions pour valoriser les services. Une démarche d’autant plus légitime que la transition vers « un virage domiciliaire » est désormais portée par le gouvernement, qui n’a pas pour autant traduit ce principe dans ses dernières décisions, en particulier en faisant l’impasse sur le domicile dans le budget pour 2020 ou le plan "urgences".

« Erreur d'analyse »

« Aujourd’hui le gouvernement ne prend pas en compte le domicile comme l’acteur de première ligne, c’est une erreur d’analyse », a ainsi regretté Marie-Sophie Desaulle, en ouverture de la journée. Et la présidente de la fédération de marteler que ces structures, par leur présence régulière et leurs actions de proximité, ont pourtant une posture de « vigies » du système de santé.

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