La France respecte-t-elle bien la Convention internationale des droits de l’enfant ? Charlotte Caubel et sa délégation interministérielle sont venus en répondre, les 9 et 10 mai à Genève, face aux experts du Comité des droits de l’enfant.
« Je souhaite la bienvenue à la délégation de la France ! » À Genève, ce 9 mai, le mot d’accueil de la Sud-africaine Ann Marie Skelton est délicieusement courtois. Les deux demi-journées qui s'ouvrent ainsi, pour un « examen de la France » par le « Comité des droits de l’enfant » de l’ONU, n’ont pourtant rien d’un concours Eurovision.
Questions acérées
À l'ordre du jour ? Après un discours de Charlotte Caubel, à la tête de la délégation, viennent d'abord trente minutes de questions acérées, formulées par ces 18 experts, chargés de veiller au respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Les représentants français n'ont alors que vingt minutes de pause pour préparer leurs réponses, avant de les exposer pendant un peu plus d’une heure. Puis s'enchaînent encore trois salves de questions, et autant d'éclairages en séries, avant que le comité passe à l’examen de la Jordanie et de São Tomé-et-Príncipe…