Pendant deux ans, trois Unapei régionales (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Pays de la Loire) ont expérimenté une mesure de leur impact social. L’enjeu ? Se servir des résultats pour mobiliser les pouvoirs publics en faveur de l’investissement dans le secteur médico-social, explique Patrick Maincent, vice-président de l’union.
Quelle est la genèse de ce projet ?
Patrick MaincentNous menons, depuis plusieurs années, une réflexion sur l’aboutissement de nos actions. Or, jusqu’à présent, notre évaluation se limitait à leur analyse quantitative, réalisée à partir de résultats chiffrés. Pour aller plus loin, nous souhaitions en faire une évaluation qualitative, à travers la mesure de l’impact de nos organisations sur les personnes handicapées, leurs familles et les professionnels qui les accompagnent. L’idée est d’évaluer les effets de notre accompagnement en sollicitant des croisements de regards.
Forte de cette volonté, en 2019, l’Unapei a été sélectionnée après avoir répondu à un appel à projets du Fonds social européen, porté par l’Avise, qui consistait à financer une démarche de mesure d’impact social dans le secteur social et médico-social.
Comment avez-vous procédé ?