Valérie Létard a saisi l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, pour réaffirmer « son engagement pour le logement social et l'hébergement d'urgence », face aux associations du secteur (voir ici la réaction contrastée de la Fédération des acteurs de la solidarité).
La ministre du Logement et de la Rénovation urbaine se fixe trois priorités en la matière. Elle vise d'abord un maintien du parc d'hébergement « à son niveau actuel de 203 000 places », comme prévu dans le projet de loi de finances pour 2025. Elle demande une « attention particulière » à l'accueil des femmes victimes de violences, et à leur accompagnement en matière d'emploi, de santé, d'éducation.
Cette proche de Jean-Louis Borloo souhaite en outre une « intensification du plan "Logement d'abord" », qui a déjà permis à près de 600 000 personnes d'accéder à un logement en sept ans. Parmi les leviers « pour aller plus loin », Valérie Létard cite « l'intermédiation locative, dont Soliha est l'un des principaux opérateurs avec près de 25 000 logements gérés ».
Enfin, cette assistante sociale de formation compte œuvrer à un « renforcement de l'accès à l'emploi des personnes hébergées dans les métiers en tension ». « L’hébergement d’urgence est une réponse nécessaire, mais elle n’est pas suffisante », écrit son ministère, dans un communiqué. « Héberger quelqu’un, c’est l’accompagner vers la formation, l’emploi, l’éducation, et la santé. »
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