Au lendemain du lancement du Conseil national de la refondation, le 8 septembre, les acteurs sociaux ont le sentiment d’avoir été entendus. Ils ont pu faire inscrire les questions de pauvreté et de logement à l’agenda des travaux qui s’ouvrent.
Ils sont venus sans savoir ce qui allait se passer et sont ressortis plutôt satisfaits. Les acteurs du secteur social ont en effet le sentiment d’avoir été entendus, le 8 septembre, lors du lancement du Conseil national de la refondation (CNR) organisé par l’Élysée, à Marcoussis (91), qui rassemblait les représentants des forces économiques, politiques, sociales et associatives du pays.
Discussions ouvertes
« Les discussions ont été très ouvertes », témoigne Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Même satisfecit de Noam Leandri, nouveau président du Collectif Alerte, qui relate un « climat de confiance » et « un respect mutuel pour aller vers un consensus ». Pour lui, le CNR est le signe de « la réhabilitation des corps intermédiaires qui ont été oubliés durant le précédent quinquennat ».