Jusqu'au 15 octobre se déroule la Semaine nationale des pensions de famille. L'occasion de découvrir un mode d'hébergement original, qui allie vie autonome et accompagnement social dans une ambiance familiale. Visite d'une pension gérée par les Cités Caritas dans le 19e arrondissement de Paris.
Dans l'étroit passage Desgrais situé dans le 19e, un arrondissement populaire de Paris, on tombe sur la pension de famille du même nom. À l'entrée, un mur de mots de bienvenue dans toutes les langues. Au bout d'un couloir sinueux, une grande salle d'activité avec des décorations et de quoi se désaltérer et se sustenter.
Ce lundi 9 octobre, c'est le jour des portes ouvertes, dans le cadre de la semaine des pensions de famille. Tout le monde s'est mis sur son 31 pour accueillir les voisins et commerçants, mais aussi les partenaires : le CMPP, la Dihal, etc. Il y a même Gérard, un vieux pensionnaire, qui se fait gentiment prier pour interpréter des chansons de Brel ou de Bécaud.
L’Unafo, la Fondation Abbé Pierre, la Fédération des acteurs de la Solidarité, Soliha, la Fapil, Habitat et Humanisme se sont associés pour organiser du 9 au 15 octobre la Semaine nationale des pensions de famille. Diverses activités sont proposées : portes ouvertes avec visites, repas partagés, activités culturelles, etc. En 2022, plus de 300 événements avaient été organisés.
Personnes stabilisées
Depuis 2007, dans cette pension gérée par Cités Caritas, et qui fut avant une résidence sociale, 22 chambres sont disponibles, pouvant accueillir 26 personnes sur les trois étages (plus le rez-de-chaussée). Y habitent des gens souvent passés par la rue, qui proviennent notamment de centres d'hébergement d'urgence ou de centre d'hébergement et réinsertion sociale (CHRS).