Une instruction interministérielle décline pour 2023 de nouveaux appuis au développement du jeune enfant, en misant notamment sur les visites à domicile par les TISF. Une feuille de route jusqu’en 2027 est aussi annoncée pour cette politique désormais classée "prioritaire".
« La précocité des interventions, même mineures, est souvent proportionnelle à leur efficacité. » La règle avait été soulignée par la commission d’experts présidée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, en 2020, pour proposer d’accompagner le développement de chaque enfant tout au long de ses « 1 000 premiers jours », de la grossesse jusqu’à son deuxième anniversaire. Et Adrien Taquet, alors secrétaire d’État chargé de l’Enfance, en avait tiré une nouvelle politique nationale, notamment énoncée à travers deux instructions pour les années 2021 et 2022.