Que peuvent faire les éducateurs de rue face aux dépressions et troubles anxieux de plus en plus marqués dans la jeunesse ? La question a été posée par la Cnape lors de son colloque sur la prévention spécialisée. Et les travailleurs sociaux, avec ou sans psychologues de rue, ont de quoi les aider.
Certes, la prévention spécialisée est un « levier essentiel », comme l’a aimablement souligné Agnès Canayer, la ministre déléguée à la Famille, venue introduire le colloque annuel de la Cnape consacré à ce secteur.
Et certes, ces 13 et 14 novembre à Paris, la fédération de protection de l’enfant a voulu explorer tout ce que pouvaient apporter les éducateurs de rue pour « éclairer l’avenir d’une jeunesse en perte de repères ».
Au-delà de la psychiatrie
Mais que peuvent bien proposer des travailleurs sociaux pour améliorer la santé mentale des jeunes ? À cette question posée en filigrane, lors de la première journée du colloque, une précision est déjà livrée par Aude Caria, la directrice du site d’information Psycom : la santé mentale n'est pas un domaine réservé des soignants.