« La crise que traverse la protection de l’enfance est trop grave pour être ignorée. Il faut agir maintenant, avec ambition et détermination. » C'est ce qu'écrivent la Cnape, l'Anmecs et le Gepso dans un communiqué du 12 mars, au lendemain du dépôt de la proposition de loi (PPL) de Perrine Goulet, députée (Les Démocrates) et présidente de la délégation aux droits de l'enfant de l'Assemblée nationale.
Signée par 70 députés de différents groupes (Ensemble, Liot, Horizons, quelques députés socialistes et de la droite républicaine), la PPL « relative à l'intérêt des enfants » renforce notamment les contrôles « au moins tous les trois ans des lieux d’accueil de la protection de l’enfance en charge de mineurs » et interdit les établissements privés lucratifs.
Si les associations saluent « la volonté de ne pas livrer au secteur lucratif le champ de la protection de l’enfance », elles jugent que cette PPL « n’est pas à la hauteur de la crise » actuelle. « Aucune mesure d’envergure, aucune réforme significative n’est, en l’état, présente dans ce texte », déplorent-elles, évoquant un « texte qui passe à côté des véritables enjeux. »
Le texte pourrait donc être amené à évoluer s'il est examiné à l'Assemblée nationale. La députée espère qu'il sera inscrit l'ordre du jour lors d'une semaine transpartisane avant l'été, indiquent nos confrères de France inter.
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