Lors des 45e Assises nationales du Cnaemo, la décentralisation de la protection de l'enfance a été décortiquée sous tous les angles, à la veille d'annonces très attendues sur la protection de l'enfance.
« Le secteur de la protection de l’enfance connaît une crise sans précédent : dégradation de la situation familiale, saturation des structures d’accueil, précarisation des jeunes adultes, épuisement des équipes… », introduit la présidente du Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert (Cnaemo), Céline Jamet Mons. La solution se trouve-t-elle dans la recentralisation de l'aide sociale à l'enfance (ASE) ?
La centralisation et décentralisation étaient le thème des 45e Assises nationales du Cnaemo, qui a réuni à Courbevoie du 2 au 4 avril de nombreux professionnels de services AEMO, quelques travailleurs des départements, un enseignant et quatre professionnels médico-sociaux.

Une question « simpliste »
« La recentralisation est présentée comme un remède miracle », commence Armelle Tilly, vice-présidente du conseil départemental des Hauts-de-Seine.