La ministre du Logement déclare vouloir héberger toutes les personnes à la rue, mais sur le terrain, le manque de places et la pénurie de personnel se font cruellement sentir. À cette difficulté s'ajoutent les dysfonctionnements observés depuis un mois avec le logiciel de gestion des SIAO.
« Ces premières remontées font état d’un niveau élevé de demandes d’hébergement non satisfaites ainsi qu’un faible nombre de territoires ayant réuni des cellules départementales préparant les ouvertures hivernales. » Dans une note datée du 31 octobre et adressée à la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) résume la situation sur le terrain. Au début de ce second confinement, les problèmes s'accumulent.
« Ouvrir autant de place que nécessaire »
À écouter la ministre, les choses sont pourtant relativement simples. Dans un communiqué de presse daté du 2 novembre, Emmanuelle Wargon fixe la doctrine pour les semaines de reconfinement : « ouvrir autant de places que nécessaire à la protection des personnes ». La ministre indique que notre pays compte avant le début de ce reconfinement 180 000 places à travers l'hexagone. Pour la première fois depuis fort longtemps, aucun objectif chiffré n'est fixé. Il faut répondre à tous les besoins. Point barre.