Alors que l’invasion russe de l’Ukraine provoque depuis un mois le déplacement de plusieurs millions de personnes, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) rappelle, dans un communiqué du 24 mars, le « caractère universel du devoir de fraternité à l’égard de tous les migrants ou réfugiés, quels que soient les pays d’où ils proviennent et les causes de leur départ ».
Notant l’engagement « sans précédent » de l’Union européenne dans la « gestion d’une crise humanitaire majeure », le CCNE encourage la France à maintenir le droit à la protection universelle maladie (PUMa) et à la complémentaire santé solidaire (CSS) pour les demandeurs d’asile et les réfugiés, ainsi que le droit à l’aide médicale de l’État (AME) pour les personnes sans titre de séjour.
Par ailleurs, les associations réunies au sein de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), dont le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) ou encore Médecins sans frontières (MSF), demandent, dans un communiqué du 21 mars, que la suppression du délai de trois mois pour l’accès aux soins des réfugiés ukrainiens, dont elles se félicitent, s’applique à toutes les personnes exilées.
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