Après le branle-bas de combat ce printemps pour les pouponnières sociales, aux « taux d'encadrement bien trop faibles » selon la députée (PS) Isabelle Santiago, une enquête flash a été lancée en juin par le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (Gepso).
Ses résultats, même s'ils ne proviennent que de 23 établissements, peuvent aviver les inquiétudes.
En moyenne, en 2023, ces établissements de l'aide sociale à l'enfance accueillaient 104 enfants pour 100 places disponibles, « sachant qu'un seul enfant en plus sur un groupe est énorme compte tenu de leurs vulnérabilités et besoins », commente Jeanne Cornaille, la déléguée nationale du Gepso. Et alors que les pouponnières sont conçues pour les moins de 3 ans, quatre sur dix accueillaient, également, des enfants plus âgés.
Or, tandis que les sureffectifs pèsent ainsi sur les pouponnières et sur les dispositifs de sortie, la moitié au moins des répondants subissent un manque de professionnels qualifiés et de ressources financières.
Pour affiner ces résultats, une enquête complète est désormais lancée, avec le soutien de la DGCS.
Le Gepso espère, notamment, un toilettage de l'arrêté de 1974 réglementant les pouponnières.
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