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Brève17 février 2020
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Le handicap psychique, grand absent de la CNH

En plus d’être « invisible », le handicap psychique est « aussi impensé ». L’indignation de quatre associations du secteur (AIRe [1], Santé mentale France, Unafam [2], Uniopss) est palpable après la Conférence nationale du handicap (CNH) du 11 février dernier.

Motif de leur colère ? L’absence de mesures dédiées aux personnes souffrant d’un trouble psychique dans les propositions annoncées par Emmanuel Macron en clôture de l'évènement. Une déception d’autant plus grande que la CNH se tenait « quinze ans jour pour jour après l’adoption de la loi de 2005 [...] qui reconnaissait pour la première fois dans les textes le handicap psychique », soulignent les organisations. Pour qui cet anniversaire était « une belle occasion de relancer l’action publique en faveur d’une population oubliée, ignorée et très souvent stigmatisée ».

À noter cependant que le dossier de presse de la CNH prévoit le lancement de travaux pour adapter la prestation de compensation du handicap (PCH) au handicap psychique. Reste que ce groupe de travail, piloté par Denis Leguay, président de Santé mentale France, ne rendra ses propositions que...mi-2021. Un temps qui semble long alors que ce chantier avait été annoncé dès juillet dernier par la secrétaire d’État Sophie Cluzel sur la base du rapport sur l’évolution de la PCH réalisé dans le cadre de la préparation de la CNH.

[1] L’association des Itep et de leurs réseaux.

[2] Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques.

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