Son Livre blanc du travail social, remis en décembre 2023, a seulement pu être discuté avec Catherine Vautrin, à défaut d'être mise en œuvre par le ministère des Solidarités. Alors, en attendant mieux, le Haut Conseil du travail social (HCTS) compte lui donner lui-même « des suites opérationnelles et concrètes ».
Et la feuille de route que l'instance s'est choisie, pour la période 2024-2025, devrait déjà le permettre.
Quatre groupes de travail ont en effet été retenus par son assemblée plénière, réunie le 27 juin. Le premier « aura pour objectif de proposer des solutions pratiques pour alléger la charge administrative qui pèse sur les travailleuses sociales, au profit du temps d’accompagnement ». Un autre visera à « identifier des pratiques qui se développent dans les territoires en matière de "marque employeur" pour recruter et fidéliser les travailleuses ».
Au-delà de ces questions d'attractivité des métiers, un troisième groupe « aura pour mission de construire un plaidoyer en faveur du travail social, afin d’affirmer sa place essentielle dans les politiques de solidarités ». Et un dernier se chargera de « dessiner les grandes évolutions possibles » du travail social à l'horizon 2030-2040.
Par ailleurs la commission permanente « éthique et déontologie du travail social » doit « élaborer un texte de référence, donnant des repères » en la matière à tous les professionnels. Et la cellule « internationale » du HCTS est chargée de « recueillir des informations et éléments de débats auprès d’autres pays sur les différents sujets de la feuille de route ».
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