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Article26 novembre 2021
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Le privé solidaire en mal de reconnaissance

Réunie en congrès à Nancy sur le thème de « l’énergie solidaire pour demain », la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires (Fehap) a plaidé pour davantage de reconnaissance du secteur privé à but non lucratif.

Crise sanitaire et cinquième vague obligent, Olivier Véran n’a pu se déplacer à Nancy, jeudi 25 novembre, pour clôturer la 46e édition du congrès de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires (Fehap). Retenu à Paris pour annoncer de nouvelles mesures destinées à durcir la lutte contre l’épidémie de Covid-19, le ministre de la Santé et des Solidarités s’est exprimé face aux congressistes sous la forme d’une capsule vidéo.

Des iniquités

Dans un entretien enregistré, Antoine Perrin, directeur général de la Fehap, n’a pas manqué d'interpeller le ministre sur le sentiment de manque de reconnaissance du secteur privé solidaire, soulignant l’engagement des professionnels dans la lutte contre la Covid-19 au même titre que l’hôpital public, et pointant les « iniquités » des revalorisations salariales consécutives au Ségur de la santé.

« Depuis dix ans que je suis en politique de santé, jamais je n’ai rencontré un secteur hospitalier qui estimait être traité à hauteur de son engagement, a répondu Olivier Véran. Tout le monde se sent mal aimé et, pour autant, jamais un gouvernement n’avait mis autant d’argent sur la table pour revaloriser les salaires, rebâtir les hôpitaux et changer les modes de fonctionnement. »

« Encore un peu de patience »

Dans un entretien enregistré, Antoine Perrin, directeur général de la Fehap (à droite), n’a pas manqué d'interpeller le ministre Olivier Véran (à gauche) sur le sentiment de manque de reconnaissance du secteur privé solidaire. Aurélie Vion pour Le Media social