Le 3 avril, le Secours catholique, en partenariat avec de nombreuses organisations telles que l'Uniopss ou APF France handicap, a lancé un appel au chef de l’État pour « le versement d’une prime de solidarité de 250 € par mois et par personne pour les ménages les plus en difficulté et les jeunes précaires, jusqu’à la reprise des cantines scolaires », afin de leur permettre de « couvrir les dépenses alimentaires et les factures énergétiques des logements ».
Cet appel, qui prend la forme d’une pétition intitulée “Chacun chez soi, oui, chacun pour soi, non”, souligne que les personnes les plus modestes subissent de plein fouet les conséquences du confinement, qui « signifie baisse de revenus, surconsommation de chauffage et d’électricité, hausse des dépenses pour se nourrir face à la fermeture des cantines scolaires, alors même que les circuits d’aide alimentaire sont affaiblis ».
Alors que l’État est prêt à dégager des moyens financiers pour éviter une crise économique, il doit en faire autant pour éviter que la crise sanitaire n’engendre « un naufrage soci al », plaide le Secours catholique.
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