Prévu par la proposition de loi « Bien vieillir », le service public départemental de l'autonomie (SPDA) constituera-t-il « une petite révolution » dans l'accompagnement des personnes âgées et handicapées dans les territoires ? C'est en tout cas ce que promet Dominique Libault qui, lors de l'installation du comité d'orientation et de suivi de ce projet, le 10 juillet, « a fait part de la nécessité que le service public change son rapport aux usagers ».
Ce futur service, construit sur la base du rapport du conseiller d'État, vise à « améliorer l'équité d'accès à l'information et aux droits et trouver des solutions concrètes d'accompagnement pour les personnes », indique le ministère des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées.
Outre l'orientation des usagers, il interviendra pour « attribuer les prestations dans le respect des délais légaux, appuyer les professionnels du social, du médico-social et du sanitaire et réaliser des actions de prévention ».
Un appel à manifestation d'intérêts sera lancé d'ici la fin juillet par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) pour sélectionner une dizaine de départements préfigurateurs afin de déployer le SPDA courant 2024, avant sa généralisation à partir de 2025.
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