À l'occasion d'un colloque au ministère le 23 avril, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap a annoncé la généralisation du service public départemental de l'autonomie (SPDA), après la phase de préfiguration engagée dans 18 départements.
Esquissé dans le rapport de Dominique Libault, le service public départemental de l'autonomie (SPDA) a été consacré par la loi « Bien vieillir » du 8 avril 2024. Le but ? Faciliter les démarches des personnes âgées ou handicapées et des proches aidants.
Le 23 avril, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a annoncé la généralisation du SPDA sur tout le territoire. Cette annonce, faite aux côtés des départements, marque la fin de la phase de préfiguration engagée dans 18 territoires pilotes.
Cahier des charges à venir
La ministre a rappelé que le SPDA se veut une réponse concrète aux personnes qui font « face à une grande incertitude et ne savent pas toujours à qui faire appel : je pense à des parents qui apprennent le diagnostic d'un handicap pour leur enfant et ne savent vers qui se tourner ; à une personne âgée qui sort d'hospitalisation après une chute et ne peut pas retourner [...] dans son domicile ».
Sous la houlette du département (présidence) et de l'agence régionale de santé (vice-présidence), le SPDA exerce quatre blocs de missions : accompagnement, accès aux droits, coordination des parcours et prévention.