Le Syndicat national des professionel.le.s de la petite enfance (SNPPE) réagit à ce qu'il appelle les « contrevérités » proférées, le 20 novembre, par la ministre déléguée Agnès Canayer.
Après que la chargée de la petite enfance a appelé à « coordonner les parcours » pour que les professionnels du secteur « puissent éventuellement travailler un jour avec des enfants plus grands », voire handicapés, le syndicat répond que les éducateurs de jeunes enfants sont « déjà des travailleurs sociaux capables de travailler en protection de l’enfance ou auprès d’enfants en situation de handicap ».
Et puisqu'Agnès Canayer a souligné que des augmentations avaient déjà été accordées aux « personnels des crèches avec la mise en place de la prime Ségur », le SNPPE répond que cette revalorisation de 183 euros ne concerne que les professionnels « du médico-social » – ce qui paraît toutefois méconnaître l'extension, cet été, de l'accord du 4 juin 2024 à toute la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), dont relèvent certaines crèches.
Après avoir contesté plusieurs autres déclarations de la ministre déléguée à la Petite enfance, en lien avec l'attractivité des métiers, le syndicat présente enfin quatre « attentes concrètes » : des « formations continues accessibles », une « augmentation salariale immédiate de 300 euros », un « renforcement progressif des taux d'encadrement, acté par décret », ainsi que « des moyens accrus pour les communes et les services publics de la petite enfance ».
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