Après un inédit "conseil des ministres des enfants protégés", le 21 novembre, Élisabeth Borne a réuni un premier Comité interministériel de l’enfance. L’occasion de dévoiler une feuille de route avec de nouvelles contractualisations avec les départements.
Vingt enfants au moins se souviendront, pour longtemps sans doute, de ce 21 novembre pluvieux à Paris : accueillis en personne à l’Hôtel de Matignon dans la matinée, ils ont pu y travailler ensemble à des propositions au gouvernement, que ce soit pour l’école, la santé et le handicap, la culture et les sports, l‘environnement et le numérique.
Ces mineurs âgés de 8 à 17 ans, aujourd’hui suivis par des associations de la Cnape, ont même pu avoir l’oreille de la Première ministre : après une visite à l’Assemblée nationale, ils sont revenus dès l’après-midi partager leurs réflexions, lors d’un inédit « conseil des ministres des enfants protégés », présidé par Élisabeth Borne en présence de huit de ses ministres.
Deux comités par an
Il reste à savoir si le premier Comité interministériel à l’enfance, réuni dans la foulée, laissera des souvenirs tout aussi impérissables. La Première ministre énonce en tout cas une ambition de taille. L’enfance, écrit-elle, « est une priorité du quinquennat », et constitue « une politique publique profondément transversale » : cette nouvelle instance de coordination devra se réunir deux fois par an, sous l’animation de sa secrétaire d’État à l’Enfance Charlotte Caubel.