Cinq mois après un premier rassemblement parisien, les 19 fédérations franciliennes ont de nouveau manifesté pour réclamer le versement des 183 € à l'ensemble des salariés. Ainsi que des moyens accrus pour des structures que les ménages, confrontés à l'explosion des prix, risquent de davantage solliciter.
Devant les 200 à 300 salariés et responsables associatifs de la région Île-de-France qui ont fait le déplacement ce 8 juillet dans le centre de Paris, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, l'une des 19 fédérations (1) qui a appelé à la mobilisation, égrène les rassemblements régionaux un peu partout en France, et notamment celui de Paris début février.
« Pourquoi notre obstination ? », se questionne-t-il. Et de répondre de façon implacable : « La folie se répand dans notre pays. Partout, la misère, la précarité se développent. Comment fait-on sans les intervenants sociaux ? » « Nous ne lâcherons pas », ajoute-t-il, déterminé.
10 à 15 % de postes non pourvus
Même si la mobilisation était un peu moins importante qu'en février, l'urgence semblait au cœur des préoccupations. « Nous avons 10 à 15 % de nos postes non pourvus, explique Florian Guyot, directeur général de l'association Aurore. C'est particulièrement inquiétant car la dégradation de la situation à venir en raison de l'explosion des prix devrait nous amener à multiplier les accompagnements. »