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Brève08 septembre 2022
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Les bas revenus, en première ligne face aux coûts de l'énergie

« Les plus modestes subissent plus fortement le renchérissement de l'énergie », observe l'Insee dans une étude sur la « Flambée des prix » du gaz, de l'électricité et des produits pétroliers depuis 2021.

Et pour cause : « Les dépenses d'énergie représentent 12,7 % des dépenses de consommation des 10 % des ménages avec les revenus les plus faibles, contre 9,5 % pour les 10 % des ménages avec les revenus les plus élevés. »

Concrètement, si la hausse des prix de l'énergie a causé, à elle seule, 3,1 points d'inflation en un an, l'effet atteint 3,3 points, pour les ménages du premier dixième (les plus modestes), et même 3,5 points pour ceux de la troisième tranche, calcule l'Insee. 

Il reste que cette flambée aura été contenue, en France, par les différents « boucliers tarifaires » mis en place depuis 2021 - avec le gel des tarifs réglementés du gaz, puis la hausse plafonnée de ceux de l'électricité, et enfin la remise à la pompe à essence.

Sans ces différentes mesures, l'énergie aurait causé non pas 3,1, mais 6,2 points d'inflation. La hausse des prix totale, tous biens et services confondus, aurait donc atteint en France non pas 5,3 % mais 8,4 % en un an.

Et par ricochet, l'institut relève que ces mesures de bouclier ont limité « plus fortement l'inflation due aux prix de l'énergie pour les catégories de ménages les plus modestes ».

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