Après avoir été déployés en 2021 pour trois années, à travers 45 quartiers populaires, les 300 éducateurs spécialisés et 300 médiateurs sociaux composant les « bataillons de la prévention » connaissent désormais leur sort : le dispositif est prolongé « à titre exceptionnel en 2024, pour une année supplémentaire », a décidé Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d'État chargée de la Ville.
Par ailleurs les contrats adultes-relais, notamment utilisés pour recruter ces médiateurs sociaux, sont décrits comme « un pivot essentiel » pour suivre une « stratégie d'aller-vers et de médiation envers les habitants des quartiers défavorisés », dans un communiqué du secrétariat d'État.
En application du dernier comité interministériel des villes, Sabrina Agresti-Roubache annonce donc « le lancement d’une consultation pour la professionnalisation et la simplification » de ce dispositif, engageant aujourd'hui près de 5 000 personnes.
« Un groupe de travail dédié et une mission d'inspection seront lancés », en vue de « revoir le cadre juridique et financier des adultes-relais, en mettant l'accent sur la simplification administrative et le renforcement de leur formation », a décidé l'ancienne députée des Bouches-du-Rhône.
Créé en 1999, le contrat adulte-relais vise à améliorer « les relations entre les habitants » des quartiers prioritaires « et les services publics » ainsi que « les rapports sociaux dans les espaces publics ou collectifs », selon le code du travail. Ce contrat aidé est proposé aux demandeurs d'emploi de ces territoires, âgés d'au moins 26 ans.
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