Les Rencontres des solidarités, organisées mi-novembre par l'Unccas, ont eu lieu sur l'île de La Réunion, le territoire le plus peuplé des outre-mer. Les centres communaux d'action sociale (CCAS) s'attaquent notamment aux défis de la pauvreté et du vieillissement. Illustrations locales.

Pendant près d'un an, l'union départementale des CCAS de La Réunion a travaillé avec la structure nationale pour organiser les rencontres des solidarités des Outre-mer, à la mi-novembre. L'occasion de montrer à d'autres territoires ultramarins les réalités de cette île qui non seulement est la plus peuplée (890 000 habitants), mais est également la plus métissée, avec des populations d'origine africaine, malgache, indienne, européenne, etc.

Amortisseurs sociaux

Jeune quinquagénaire dynamique, Bruno Domen, le maire de Saint-Leu (38 000 habitants), préside l'UDCCAS qui regroupe l'ensemble des communes de l'île.

Il raconte combien l'action des élus locaux est handicapée par les errements de l'État qui a récemment réduit la prise en charge des contrats aidés. « J'ai dû passer de 90 contrats aidés sur ma commune à 30 », explique-t-il.

Il cite aussi la situation de petites entreprises qui ferment, si bien que certains appels d’offres ne sont pas pourvus. « Depuis la crise sanitaire, les maires sont de plus en plus des amortisseurs sociaux », regrette-t-il.