Le premier baromètre de la qualité de vie au travail des assistants familiaux montre "des résultats encourageants pour l’avenir de la profession". Non sans souligner les points noirs, en particulier sur les salaires, jugés "peu attractifs et inégalitaires".
« Attester du bien-être ou du mal-être au travail » des assistants familiaux. C’est l’objectif du premier baromètre de la qualité de vie et des conditions de travail de ces professionnels, initié par deux associations nationales (Anamaaf et la Casamaaf) et réalisé par des chercheurs avec le soutien des pouvoirs publics.
À partir des réponses de plus de 2 600 assistants familiaux à une enquête par questionnaire, le rapport analyse leurs conditions d'exercice – relations avec l'employeur, conditions matérielles et psychosociales – et propose un « indicateur de [leur] bien-être au travail », dont l'évolution sera mesurée dans le cadre de futures enquêtes.
« Transformation sociologique »
En préambule, les auteurs rappellent que cette étude s’inscrit dans le contexte « d'un climat sociétal préoccupant pour la profession » avec la baisse du nombre de professionnels s'y engageant.
À cela s'ajoute une « transformation sociologique silencieuse » de ce métier avec « une masculinisation progressive » et une augmentation du niveau de diplôme. À noter également que la majorité a exercé d’autres métiers avant d'embrasser cette profession.