À la veille de ses prochaines Assises, à Angers, l'association d'élus proteste contre les efforts demandés dans le projet de loi de finances pour 2025. Mais son président François Sauvadet déplore aussi "l'explosion des dépenses", avec l'extension du Ségur notamment.
En ce début d’après-midi, le 30 octobre au siège des Départements de France, François Sauvadet pense pouvoir se passer de café. « On est assez énervés comme ça ! » Le président de l’association d’élus, manifestement, doit encore digérer ce qu’il appelle le « coup de massue » infligé par le gouvernement aux collectivités, avec son dernier projet de loi de finances.
« KO debout »
« On s’est retrouvé KO debout », tonne-t-il, en ouvrant cette conférence de presse de lancement des prochaines Assises des Départements de France, du 13 au 15 novembre à Angers – avec pour intitulé « les départements asphyxiés, tous les Français impactés ».
Certes, « tout le monde doit être appelé à contribuer à la résorption du déficit », convient d’abord le président de la Côte-d’Or. Mais « ce qui est insupportable », à ses yeux, est que les départements soient appelés à couvrir « 44 % de l’effort budgétaire, de 5 milliards d’euros », demandé aux différentes collectivités territoriales.