« Il faut que toute la société prenne conscience de l'action quotidienne conduite par les agents et les salariés du champ social ! » L'exhortation est lancée par François Sauvadet, le 18 janvier à Paris, lors des vœux des Départements de France.
Face à la « crise des vocations dans les métiers de la vie », le président de l'association d'élus appelle à « redonner confiance » à ces professionnels qui « prennent de plein fouet la violence de la société et méritent notre reconnaissance ».
Et le président de la Côte d'Or compte bien « avancer » sur ce dossier, en 2023, « pour ne pas voir arriver, dans un avenir proche, de nouveaux déserts sociaux, comme on connaît des déserts médicaux ».
Cependant, face au défi « du vieillissement, de l'autonomie », le président des Départements de France se félicite au moins du « dialogue nourri et constructif » engagé avec le gouvernement, notamment à travers le comité des financeurs, mis en place avec Jean-Christophe Combe.
Face au ministre des Solidarités et à sa collègue Charlotte Caubel, François Sauvadet salue même un « changement de méthode », après la « logique de contrainte » qui prévalait avec Édouard Philippe.
Il n'en appelle pas moins à laisser les départements « piloter l'ensemble des acteurs » du champ social, avant d'illustrer : « L'État nous demande de contrôler les Ehpad publics, alors que nous n'avons aucune autorité sur les directeurs d'établissements ! On fait comment ? »
Une nouvelle fois, François Sauvadet réclame « l'autonomie fiscale » des départements, alors que leurs « dépenses explosent » avec « l'augmentation du RSA, le Ségur, le point d'indice » ou « l'aide à domicile ».
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