Face à des indicateurs "en chute libre", La France insoumise présente 19 mesures pour les enfants, comme pour les professionnels qui les accompagnent, de l'ASE jusqu'aux crèches. De quoi faire de l'enfance "une priorité du quinquennat", vante Mathilde Panot.
Mathilde Panot vient de prendre le micro, pour sa conférence de presse de rentrée à l’Assemblée nationale, et elle en appelle d’emblée à l’Histoire : « C’est la première fois depuis 1945 que les indicateurs sur l’enfance sont en chute libre ! » La présidente du groupe La France insoumise (LFI) ne présente certes pas de courbe chronologique pour le prouver, mais elle souligne, ce 5 septembre, plusieurs statistiques préoccupantes pour l’enfance en France.
2 000 enfants à la rue
De fait, près de 2 000 mineurs dormant à la rue ont été recensés en août, rappelle la députée du Val-de-Marne, tandis que plusieurs milliers d'enfants sont privés d’école pour cette rentrée, et que la mortalité infantile, avec 3,7 décès pour 1 000 naissances en 2021, est désormais supérieure à la moyenne européenne. « Le gouvernement bafoue la Convention internationale des droits de l’enfant », à commencer par les droits au logement et à l’éducation, assène-t-elle : « Nous lui demandons de revenir à la raison ! »