Une ordonnance autorise les établissements ou services d'aide par le travail (Esat) à s'implanter en prison d'ici à 2024. Le même texte ouvre des droits sociaux aux personnes détenues qui travaillent dans le cadre d'un contrat d'emploi pénitentiaire.
Une ordonnance, publiée le 20 octobre au Journal officiel, autorise les établissements ou services d'aide par le travail (Esat) à s'implanter en milieu pénitentiaire. Elle ouvre, en outre, une série de droits sociaux pour les détenus qui travaillent au cours de leur détention.
Ce texte constitue le deuxième volet d'une réforme qui entend lutter contre la récidive par une meilleure préparation à l'insertion des personnes détenues. Le premier volet s'est matérialisé par un décret du 25 avril, qui a créé, au 1er mai 2022, un contrat d'emploi pénitentiaire.